In Badge, Exploration - Orientation

Badge orientation

Épreuves communes aux brevets de course d’orientation, de raider, d’orienteur en montagne, de navigateur (Rivières et Lacs) :

  1. S’orienter couramment sur le terrain ou à bord avec une montre, une boussole, une carte, une girouette. Situer sans hésitation l’étoile Polaire.
  2. Guider sa patrouille à la boussole en terrain varié sur une distance de 3 kms au moins, de nuit comme de jour.
  3. Connaître les différents angles de marche (azimuts, gisement), les mesures des angles (grade, millième, degré) et les conversions.
  4. Situer sur la carte l’endroit où l’on se trouve sur le terrain, en donner les coordonnées et identifier les principaux points du panorama d’après la carte (point de station).

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Brevet de course d’orientation

  1. Connaître les règles de course d’orientation et l’utilisation de la boussole Sylva.
  2. Préparer pour sa patrouille ou pour son unité un tracé de parcours, fabriquer des balises et les systèmes de contrôle, organiser la course et en diriger le déroulement.
  3. Avoir participé à plusieurs courses d’orientation et y avoir obtenu un classement satisfaisant ou avoir obtenu le 1er degré de la Fédération Française de Course d’Orientation.
  4. Avoir initié sa patrouille, la troupe ou la compagnie à la course d’orientation.

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Brevet de raider

  1. Posséder un équipement de raid comprenant : un sac de raid, porte-cartes et boussole, hachette, trousse de secourisme, un lasso de 10 m, quelques feuilles de papier aluminium, une gourde, des allumettes emballées dans un récipient étanche, un carnet, un crayon et l’Évangile. La tenue de raid est toujours l’uniforme scout.
  2. Marcher à la boussole droit devant soi deux tiers de jour et un tiers de nuit (environ 15 km) : parcours choisi par la maîtrise en fonction de son intérêt pour l’application des techniques d’orientation, la recherche de l’effort, le cran et la décision. Faire son repas et son pain selon les méthodes de la cuisine trappeur. Etablir son bivouac et y passer la nuit. Un thème de méditation est proposé par la Cour d’Honneur.

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Brevet de navigateur (scouts nautiques)

  1. Connaître et appliquer en toutes circonstances les règles de sécurité en eaux vives, les actions d’intervention adaptées à chaque situation.
  2. Équiper son embarcation pour un raid nautique : orientation, nourriture, sécurité, poste de navigation étanche…
  3. Bien connaître les règles élémentaires de déplacement sur rivières et étangs.
  4. Avoir connaissances des courants, du fonctionnement des installations fonctionnant à énergie hydraulique et des obstacles naturels des cours d’eau.
  5. Savoir établir le tracé d’un cours d’eau sur un croquis. D’après une carte topographique, établir les débordements potentiels lors des grandes eaux (crues, orages…).
  6. Dresser un croquis topo précis d’un passage difficile : barrage, arche de pont, digue. Y indiquer les lieux de passage, les sens des courants, les obstacles.
  7. Avoir établi le plan de navigation de la patrouille pour une distance de 15 km nautiques.
  8. Avoir dressé un relevé nautique au 1/100 000 sur 10 km nautiques.

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Brevet de navigateur (scouts marins)

La carte marine
  1. Connaître 30 signes ou symboles de la carte marine avec leurs abréviations.
  2. Porter une distance sur la carte en utilisant l’échelle des latitudes ; donner des coordonnées d’un point en longitude et latitude.
Le compas
  1. Établir la courbe de variation du compas. Savoir calculer la déclinaison et la déviation.
  2. Corriger et faire valoir une route.
Le point
  1. Faire le point par 3 relèvements et le porter sur la carte à l’aide d’une règle rapporteur de son choix (règle cras, rapporteur breton, rapporteur carré, etc.).
  2. Au choix parmi les méthodes suivantes, pratiquer deux types de points : 2 alignements ; 1 alignement et 1 relèvement ; 1 relèvement et 1 distance ; transport d’un relèvement ; 2 relèvements d’un même amer et la route dans l’intervalle, le segment capable ; doublement de l’angle d’étrave ; relèvements à 45° et 90° ; relèvements à 27° et 45° ; point par aide radioélectrique, utilisation d’un « satnav » ou autres instruments de navigation.
Le balisage combiné « système A »
  1. Reconnaître sans hésitation les marques suivantes : latérales, cardinales, de dangers isolés, d’eaux saines, spéciales, de dangers nouveaux.
La dérive et les marées
  1. Épreuves imposées selon la zone de navigation :
  • Marées (Atlantique, Manche, Mer du Nord) : calculer une hauteur d’eau à une heure donnée dans un port principal et dans un port secondaire en utilisant un annuaire des marées ;
  • Dérive (Méditerranée) : calculer une route sur le fond en évaluant la dérive due au vent et la dérive au courant.

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Brevet de chef de quart (scouts marins)

Le chef de quart est responsable de la sécurité du bateau d’équipage pour les quarts de nuit au mouillage ou à la mer.

  1. Observer strictement les consignes données pour la nuit.
  2. Organiser les quarts de nuit de l’équipage ; préparer les textes techniques ou spirituels pour chacun des garçons prenant le quart.
  3. Enseigner à son équipage les notions nécessaires à la sécurité du bateau :
  • identification des feux de navire
  • identification des feux de balisage
  • vérification du point au mouillage par amers visibles de nuit.
  1. Connaître le type de mouillage utilisé et comment le renforcer si nécessaire.
  2. Signer le journal de bord en fin de quart après avoir noté :
  • la météo (direction et force du vent)
  • les modifications des relèvements du point de mouillage
  • les consignes de sécurité à transmettre à la relève.
  1. Être garant du sommeil des scouts et des chefs ; savoir déterminer à quel moment alerter l’équipage et les chefs.

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Brevet d’orienteur en montagne (scouts alpins)

  1. Connaître et faire connaître les principaux sommets, itinéraires de randonnée et de ski de fond de sa région (carte renseignée ou plan relief au local…).
  2. Connaître les différents aspects de la montagne en fonction de l’altitude (culture, bois et feuillus, conifères, étage alpin, région nivale).
  3. Connaître la signification précise de quelques termes de la montagne : massif, chaîne, mont, aiguille, cime, dôme, calotte, dent, col, sérac, crevasse, moraine, vire, terrasse, névé, rimaye, corniche, cheminée, voie, bivouac, alpage, cairn…
  4. Connaître aussi quelques appellations locales : draye, talweg, peyre, riou…
  5. Avoir fait ses preuves d’une bonne maîtrise de la lecture d’une carte :
  • connaître parfaitement les signes conventionnels de la planimétrie
  • savoir lire attentivement le nivellement.

    6. Sur le terrain, montrer que l’on sait contrôler son itinéraire :

  • en utilisant tous les indices de la carte (planimétrie, hydrographie, végétation, nivellement)
  • grâce aux signes balisés des chemins de GR et PR
  • en faisant le point par triangulation et en utilisant l’altimètre
  • en sachant estimer une distance et une durée de marche.

7. Avec son chef de cordée, monter une randonnée :

  • en mettant en avant l’intérêt de l’itinéraire prévu (faire un profil de rando pour voir si le dénivelé est adapté à la cordée, montrer les points intéressants…)
  • prévoir les aspects de la sécurité (parcours laissé à la maîtrise, lieu des haltes, bivouac, refuge et chemin de repli éventuel…)
  • respecter et faire respecter les règles de marche en montagne (allure, haltes, assurance, discipline individuelle et collective : flore, jet de pierres, respect des sentiers…).
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    8. Faire la trace en ski de fond pendant deux sorties.
    9. Au choix :
  • Participer à une opération de balisage (été ou hiver) ;
  • Monter une course d’orientation dans la neige (raquettes ou skis).

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