6H30 : “ Bip ! Bip ! Bip ! ”
Le réveil nous tire de nos rêves. Aujourd’hui s’annonce une grande journée pour notre camp de Pâques. Au programme : 1100 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet du mont au pied duquel nous campons… La neige recouvre le camp. Certains courageux de la patrouille de l’Ours, avec laquelle nous effectuons le camp, se sont levés pour nous saluer ! Petit déjeuner englouti, nous commençons la montée enneigée. Mais attention, une patrouille seule ne monte pas aussi haut : un accompagnateur de moyenne montagne nous guide. Et chance !!! C’est aussi un accompagnateur spirituel puisqu’il est prêtre ! Dans chacun de nos sacs se trouve une pelle à neige, une sonde, et bien évidemment, nous portons sur nous un D.V.A. (Détecteur de Victimes d’Avalanches).
La progression nous met à rude épreuve, le mont ne se laisse pas faire. Il neige légèrement. La neige colle aux raquettes et ralentit notre marche. Vers midi, une pause pique-nique et une soupe sont les bienvenues. De temps en temps, nous apercevons un chamois. C’est aux alentours de 14 heures que nous atteignons le sommet : le Râteau d’Aussois. Il culmine à 3125 mètres d’altitude !!! La neige nous empêche de célébrer la messe, aussi, après une prière, une restauration et un peu de repos, entamons-nous déjà la descente. Il faut rester prudent malgré la fatigue : c’est là que les accidents peuvent arriver…
A 17h30, nous arrivons au camp de base et découvrons avec joie que la patrouille de l’Ours a monté la yourte du père. Elle est chauffée avec un poêle ! Quelle joie d’y célébrer la messe au chaud !
Après ce beau sommet, nous pouvons rendre grâce à Dieu.
Octave SUTER
Reporter de la Cordée du Loup, 3ème Chambéry
