In Aventures, Vie scoute

A la suite de nombreuses semaines de préparation, la Pentecôte est enfin arrivée avec un super week-end en perspective. Si certains sont partis en vacances ou sur les routes de France, ce week-end la patrouille du goéland s’est servie de ces trois jours pour faire un raid d’équipage.

Au début de l’après-midi de ce 14 juin, ils se sont tous retrouvés à la Gare Saint-Lazare (Paris) et après un petit sprint, ils ont eu de justesse leur train Intercités direction Vernon (Eure). Arrivés là-bas, ils se sont mis en marche pour faire les 15 km qui les séparaient du lieu de bivouac situé à Saint-Etienne-sous-Bailleul. Après avoir passé trois heures sur les petites routes de Normandie, tout en profitant du panorama avec vue sur la Seine, ils sont arrivés.

Durant l’installation du bivouac, certains préparaient le souper avec un menu de choix : Poulet rôti à la broche avec des pommes de terre au feu. Après avoir dégusté ce délicieux festin, ils ont eu la chance d’accueillir à la veillée la fille du propriétaire.

Le lendemain, après un lever matinal et un rapide petit déjeuner, ils se sont mis en route pour la messe. A l’issue des 17 kilomètres les séparant de Gaillon, ville célèbre pour son château et son curé, ils assistèrent à la messe essoufflés. En effet, la peur qui leur courait au ventre d’arriver en retard leur avait fait parcourir cette distance en seulement deux heures.

Le Goeland de la 19eme Paris en Normandie

Le Goéland de la 19eme Paris en Normandie

Après une messe magnifique, ils firent le trajet retour. Et, à la suite d’un rapide et complet déjeuner, ils ont entamé les activités de l’après-midi. Celles-ci étaient composées de courses de chars, combat sur bâche savonnée et du service au propriétaire. Après avoir construit en froissartage un char solide et bien bâti, ils l’ont testé, celui-ci n’a malheureusement pas tenu sous le poids de leur cher CE. Ils se sont donc retranchés sur les bâches, sur lesquelles se sont enchainées glissades et combats. Après avoir bien ri et s’être bien dépensés, ils sont allés déplacer un énorme tas de piquets de jardin pour le propriétaire, tout en chantant gaiement et en cadence.

La journée est clôturée par veillée et prière, ils n’eurent ensuite pas de peine à s’endormir. Le lendemain, après avoir rangé le bivouac et avoir dit au revoir au propriétaire, ils sont retournés à Vernon, où ils ont pris, le cœur gros, le train du retour.

Ce week-end fut source d’unité et de joie pour l’équipage, ce qui est fort important deux mois avant le camp. Une chose reste sûre, le retour en classe risque d’être dur !

Pierre Neuville,
3°de l’équipage du Goéland, 19eme marine Paris