Guidés par leur instinct, abandonnés de tous,
Les scouts allaient tremblant, par ces monts désertés.
Ils allaient seuls, muets, dans la blancheur gelée
Où nulle jolie fleur, nul arbrisseau ne poussent.
Arrivés au sommet vinrent le vent froid, la grêle,
S’abattant sur les scouts, vêtus de toile frêle,
Mais courageusement continuant toujours,
La troupe vit alors enfin son cher secours.
Et le cœur réchauffé par le feu du foyer,
Elle tâcha encor le blanc immaculé.
Maxime d’Hardemare
Second de la patrouille de l’Hermine, troupe XVème Paris